Magda Hoibian. Peintre & Poétesse :
“ Quand je peins, je m’oublie, c’est un moment où je suis à la fois seule et connectée, c’est une sensation très puissante. “
Mes créations se déploient à travers des lignes et des courbes tracées dans une amplitude vive ou lente. C’est dans ce geste, à travers cette amplitude variable, que se cristallisent ma sensibilité et mes intuitions pour à la fois, définir et illustrer l’inspiration d’une présence à travers une forme expressionniste abstraite et témoigner d’une pensée intuitive, sublimation de ma perception de la vie à travers une gestuelle autant désinvolte que nécessaire qui donne forme à mes émotions et à ma perception sensible du monde. Saisie par l’acte de création, je donne corps instinctivement à la matière picturale pour finir par ne faire qu’une avec elle.
Ma gestuelle est libre, intuitive. Elle propulse la couleur et la matière picturale dans l’espace bidimensionnel de la toile.
Ma peinture semi-abstraite, organique, les formes (paysagères ou lignes souples) vibrantes sur la toile, les couleurs participent d’un langage universel, celui de la trace. C’est par ce procédé que la dimension émotionnelle de mon travail artistique devient perceptible autant dans la contemplation de la surface que dans l’évocation ou le discours que l’œuvre induit, les éléments du vivant sont le fil rouge sensitif de mon travail et ma place de femme artiste, enchanteresse poétesse utilise les portes vers l’inconscient et l’imaginaire comme autant de possibilités pour nourrir création, sens et poétique de la vie.
C’est ainsi que je peins, sans croquis préalable, en préparant une palette de couleurs, et après un temps de latence (pensées, mouvements, vagabondages, lectures…) et me lançant au moment opportun, juste pour démarrer une création toujours renouvelée et toujours reliée à la mémoire inconsciente. La gestuelle est libre, l’expérience l’aura travaillée, et les thèmes sont présents comme autant de valeurs traversantes. Les formes vivantes de la Nature fréquentées depuis l’enfance, l’intensité de la joie comme sa fugacité et son éclat, la singularité contradictoire d’être née fille, et une recherche absolue de l’eau vive que peut être la Liberté.
Autodidacte, je me méfie des purismes et des écoles, et mon seul mouvement est le désir et la créativité dans une rencontre des deux.
J’explore donc le “chant des élements “dans un travail pictural dont la forme organique ira du paysage dans des gammes variées à l’abstraction purement organique, pourvu que cela chante visuellement.
Ce travail se complète d’une écriture poétique, le plus souvent lu lors de vernissages ou de portes ouvertes, également partiellement disponible sur quelques posts et un blog. Ce travail d’écriture poétique est à la fois personnel et politique dans un va-et-vient constant entre recherche de sens et expression spontanée et écriture poétique singulière.
