Magda Hoibian artiste peintre

Bienvenue dans mon univers artistique

Je suis Magda Hoibian, artiste peintre autodidacte.
La peinture est pour moi bien plus qu’un médium : c’est un langage, une respiration, une voix intérieure. Depuis longtemps, elle m’accompagne, d’abord personnellement, puis professionnellement, ce lieu où je relie ce que je ressens, ce qui m’échappe, et ce que je choisis de créer et de vous proposer.

Au cœur de mon travail, il y a le chant des éléments — un fil rouge qui guide toute ma démarche.
Fascinée par les éléments du vivant — l’air, l’eau, la terre, la lumière et le feu — et la résilience du végétal en particulier, je cherche à révéler ce qui est à la fois fragile et essentiel dans ce monde. Ce chant est un hommage à la vie, à son renouvellement incessant, notamment végétal, et à la joie profonde que procure la contemplation de la nature.

Je peins comme je chante, avec une gestuelle ample et intuitive, sans croquis préalable.

« En peinture, il n’y a pas de règles. Il faut simplement faire confiance à ses instincts et à sa propre voix. »
— Helen Frankenthaler

La couleur, premier matériau de mon expression, irrigue mes œuvres d’une vibration intense dans une société occidentale que je juge trop grise.

« J’ai découvert que je pouvais dire des choses avec les couleurs et les formes que je ne pouvais exprimer autrement — des choses pour lesquelles je n’avais pas de mots. »
— Georgia O’Keeffe

Lorsque je peins, je m’oublie totalement, portée par cette énergie colorée qui vibre sur la toile. Cette vibration, à la fois poétique et inspirée, reste inscrite dans l’œuvre, prête à se transmettre à celles et ceux qui l’accueillent, qu’il s’agisse d’un lieu ou d’une personne.

Mon travail est une invitation à la beauté et à l’importance du vivant, à faire circuler la joie, non pas comme une fuite, mais comme un acte de confiance et de résistance.

« Il n’y a rien à espérer du désespoir. »
— Jacques Lacan

Nourrie depuis l’enfance par la littérature, les contes et les mondes symboliques, ma démarche artistique mêle visible et imaginaire, proche parfois du réalisme magique, offrant une expérience à la fois poétique et mystérieuse.

Écologiquement concernée, j’utilise des huiles miscibles à l’eau et des pigments purs, voyageant de très grands formats à des formats moyens, et plus rarement des petits formats — mais guettez, cela arrive aussi. Parallèlement, je crée des leporellos à l’aquarelle, où mes poèmes dialoguent avec les images, prolongeant ainsi mon univers pluriel.

Mes expositions sont souvent accompagnées de lectures publiques, pour partager ce dialogue intime entre peinture et poésie, invitant à un temps d’apprivoisement et d’écoute sensible.

Je m’adresse à un public varié — particuliers, collectionneurs, architectes, décorateurs, entreprises, galeristes — qui recherchent une présence sensible et vivante dans leurs espaces. Au-delà des catégories, c’est l’élan et la résonance qui fondent mon engagement artistique.

La création est pour moi une chance et une exigence, un langage organique, poétique, parfois charnel, que je partage avec douceur et intensité, en hommage à la beauté et à la fragilité du monde.

Je vous invite à explorer mes œuvres, pour inviter dans vos espaces — qu’ils soient personnels, professionnels ou d’exposition — une vibration sensible, un souffle vivant qui dépasse la simple décoration, et qui fait résonner le chant des éléments.

Le Journal

Plus d’informations

Plus d’information à propos de Magda Hoibian : CV, critiques…

Le bel entretien autour de mon travail et parcours par Brahim SACI ( Poète et journaliste) publié dans le journal DisporaDZ:

« Nous pouvons dire que Magda Hoibian se situe, comme elle le souligne elle-même, à la croisée des chemins entre l’art contemporain et l’art singulier, mais son exploration artistique va au-delà, car elle a su développer son style particulier, écartant les influences pour se frayer sa propre voie, et l’on est frappé par la profusion des couleurs qui atteignent le cœur et l’esprit de l’averti et du non averti.

Sa formation non académique l’a libérée des lignes tracées des modes et des courants artistiques en vogue, ce qui lui a ouvert les ailes sans entraves ni contraintes liées aux illusions du monde créé, affinant sans cesse son approche intrinsèque et fondatrice d’un imaginaire renouvelé et sans limites.

Si Magda Hoibian visite les concepts, c’est pour s’en éloigner afin de ne pas restreindre sa vision large qui va au-delà des horizons et des abstractions qui pourraient limiter la portée de son élan artistique quasi spirituel, dans les limites du ciel ouvert vers des univers insoupçonnés d’où prennent forme des créations dans la passion, la grâce et l’émotion dans le souffle des âmes. » Brahim SACI

ENTRETIEN à LIRE ICI, Merci à Brahim !

Texte critique 

La pratique picturale de Magda Hoibian s’inscrit dans une dynamique où la création n’est pas simple expression individuelle, mais processus de révélation et de mise en tension entre l’inconscient, la matérialité et l’espace collectif. Elle développe une peinture qui échappe à l’esquisse et à la préméditation, préférant un engagement immédiat avec la toile, où le geste spontané et la temporalité du travail en couches successives instaurent un rythme entre fulgurance et maturation.

L’œuvre se construit par strates, comme un palimpseste sur lequel l’instantané et le méditatif se superposent. Cette oscillation entre accident et nécessité inscrit la peinture dans une logique proche de ce que Carl Gustav Jung identifiait comme l’activation d’archétypes : figures archaïques de l’inconscient collectif qui se manifestent, se métamorphosent et se rendent lisibles à travers la matière picturale.

La couleur occupe ici une place centrale, envisagée non pas comme attribut secondaire de la forme, mais comme opérateur plastique et symbolique. Chaque teinte est dotée d’une autonomie vibratoire qui déborde sa fonction représentative pour devenir énergie, présence, intensité. Dans cette perspective, la couleur se déploie comme force élémentaire : elle se fait terre par sa densité, eau par ses transparences, air par ses respirations, feu par ses incandescences. Elle est simultanément substance et événement, saturant le champ perceptif tout en ouvrant des espaces d’imaginaire.

Cette approche s’inscrit dans une pensée deleuzienne de l’art, où « l’invention d’une nature artificielle » se substitue à la simple imitation du réel. La peinture de Magda ne cherche pas à reproduire la nature ni la féminité : elle les réinvente comme champs de possibles, comme intensités en devenir. Loin des représentations figées, elle propose une expérience de la féminité comme force plurielle, mouvante, insaisissable.

La distinction opérée par Hannah Arendt entre la terre (condition matérielle, organique) et le monde (espace commun des œuvres et de la mémoire humaine)éclaire également cette démarche. L’art de Magda Hoibian articule ces deux dimensions : il s’enracine dans le sensible, dans l’épaisseur de la matière et du geste, mais il s’ouvre à un horizon partagé, où l’intime devient communicable et le singulier, collectif.

Enfin, ses œuvres instaurent une esthétique de la rencontre, où le regard du spectateur n’est pas extérieur ou dominant, mais impliqué, convoqué dans une relation de co-présence. La psychanalyste Bracha L. Ettinger parle ici de « regard matriciel » : un mode de perception éthique, qui engage une responsabilité et un être-avec. C’est dans cette perspective que la peinture de Magda Hoibian peut être comprise comme un acte de résistance joyeuse : elle oppose à la normalisation contemporaine une pluralité d’expériences sensibles, un espace où l’imaginaire retrouve sa fonction de transformation et d’émancipation.

A.H.

CV : Vous avez accès à mon C.V. réactualisé régulièrement via ce lien :

C.V de Magda HOIBIAN